Depuis quelques jours, les fans de K-pop sont à l’affût des Jeux olympiques de Tokyo. La compétition semble être devenue, de manière hasardeuse, une sorte de blind test géant. Nous avons fait pour vous une petite sélection de ces moments où la K-pop s’est invitée aux Jeux olympiques.
Sierra Schmidt nous offre un petit cours de danse
Tout commence avec la nageuse américaine Sierra Schimdt (championne olympique) qui s’est échauffée en reproduisant la chorégraphie de la chanson Cheer Up du groupe Twice. Elle a par ailleurs été aperçue dansant aussi la chorégraphie de Likey (toujours de Twice), ou encore As if it’s your last de Blackpink. Très vite, les vidéos sont devenues virales et ont permis d’en réjouir plus d’un.e ! La nageuse a par ailleurs partagé sa playlist dans laquelle figurait des chansons de K-pop et de J-pop. Elle en a même profité pour remercier tous ceux de cette communauté qui lui ont envoyé des messages d’encouragement.
Ça se passe aussi sur les terrains de volley
Mais ça ne s’arrête pas là. Nous avons aussi observé des cas où les musiques étaient retransmises dans les stades. Comme lors du match de volley des équipes féminines du Japon et du Brésil, où nous avons pu entendre Feel Special de Twice. Chez les équipes masculines des États-Unis et de la Tunisie, est passée la chanson Wave d’Ateez. De nombreuses personnes sur Twitter ont alors listé les artistes diffusés : Day6, Seventeen, Aespa, SHINee, TxT et bien d’autres !
La K-pop au Japon ça marche ?
Si on se pose la question de savoir si la K-pop marche au Japon, nous avons là un bout de réponse. Ce n’est pas non plus étonnant d’entendre ces artistes. On sait que beaucoup aujourd’hui proposent des versions japonaises de leurs chansons, voir des albums inédits dans cette langue. C’est une stratégie qu’a notamment appliquée le producteur Jin Young Park (박진영), fondateur de JYP Entertainment, en produisant son groupe Twice aussi au Japon, pour investir ce marché. Ce qui lui permit par ailleurs de lancer en 2020 un groupe de J-pop, NiziU.
Autre cas de figure avec le groupe IZ*ONE, issu de l’émission coréenne Produce 48, co-produite par le Japon. On y retrouvait la présence d’idols de la formation japonaise AKB48 et ses différents groupes-soeurs. Composé de trois membres japonaises, IZ*ONE a pu s’exporter sur le sol voisin et permettre d’étendre encore plus la K-pop sur ce marché.
Le processus s’est d’ailleurs presque démocratisé, car de plus en plus d’agences visent le marché de la J-pop. Vous pouvez par exemple retrouver dans les bacs des albums en version japonaise de : Dreamcatcher, Ateez, Stray Kids, Red Velvet, Blackpink, SHINee, etc.
Ce n’est donc pas si étonnant d’entendre de la K-pop aux Jeux olympiques cette année. D’autant plus, comme dit en introduction, cela rend le visionnage plus ludique, car on se demande : « Qu’est-ce qu’on va bien entendre cette fois-ci ! ». Tout ça donne envie de se motiver en écoutant Cheer up !
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